Suite à diverses demandes d’apiculteurs des secteurs de Tain-L’Hermitage et de Tournon-sur-Rhône, le syndicat l’Abeille Ardéchoise et Drômoise lance une section sanitaire, afin de mieux former les apiculteurs aux techniques sanitaires, dans le cadre de cours gratuits. Une première réunion sera organisée à Tournon d’ici la fin Juillet pour désigner un président et définir un calendrier.

Pourquoi la création d’une section spécialisée ?

Voici deux ans, l’Etat a réformé les structures sanitaires. Les Groupement de Défense Sanitaire (GDS)  apicoles ont été remplacés par des Organismes à Vocation Sanitaire (OVS), structures départementales uniques regroupant les bovins, ovins, caprins, porcins, abeilles… Ces organismes gèrent donc le sanitaire de toutes les filières d’élevage, y compris l’apiculture. Ce changement a semé le trouble et la confusion chez les apiculteurs. D’où la constitution de sections spécialisées au sein des syndicats d’apiculture et de défense de l’apiculture. Les sections sanitaires apicoles se consacreront à 100 % aux abeilles, via le sanitaire, la détection de la varroase, des maladies et la formation des adhérents.

Abeille Ardéchoise et Drômoise

L’Abeille Ardéchoise et Drômoise, syndicat de défense des apiculteurs professionnels, pluriactifs et familiaux, affilié à L’Union Nationale de l’Apiculture Française (UNAF) et à la FARA (Fédération des Apiculteurs de Rhône-Alpes), présidée par Francis Gruzelle depuis 2008, aide et encourage la création de sections sanitaires apicoles, à taille humaine, dans les bassins de vie, où les apiculteurs se connaissent et travailleront ensemble, afin d’enrayer la disparition des abeilles.

Selon le président Francis Gruzelle, « Le combat pour la survie de l’apiculture est vital, y compris en Ardèche et dans la Drôme. Dans la France de mon enfance, les abeilles étaient logées dans des bénons, des paniers en paille, dans le jardin de l’antique école, où l’instituteur veillait sur elles et dans le potager du presbytère où le curé, en soutane, pratiquait l’apiculture entre messes, vêpres et confesse. Elle proliféraient, essaimaient. L’agriculture était peu mécanisée et utilisait rarement des insecticides et des pesticides.

« Aujourd’hui, 70 % des abeilles ont disparu de France et notre pays a perdu 15 000 apiculteurs sur 80 000 ces dix dernières années. Les apiculteurs doivent prendre leur destin en main pour sauver ce qui reste de l’apiculture ». C’est tout le sens des sections sanitaires apicoles qui sont lancées.

Contact et info au 04 75 34 38 79 et sur la page facebook : https://www.facebook.com/abeilleardechoiseetdromoise/