La finale Rhône-Alpes des Ovinpiades des Jeunes Bergers aura lieu le mardi 27 janvier 2015, de 9h00 à 16h30.
Organisée au Lycée agricole de la Côte St André dans l’Isère, la finale régionale Rhône-Alpes réunira 36 élèves, âgés de 16 à 24 ans, suivant une formation en lycée agricole (CAPA au BTS), issus de 9 établissements d’enseignements agricoles dont le LAP Agrotechnologique d’Annonay et l’EPLEFPA Olivier de Serres d’Aubenas pour le département de l’Ardèche.
En Rhône-Alpes, les jeunes bergers relèvent le défi de la finale régionale
Ce mardi 27 janvier, les candidats sélectionnés localement viendront tenter de se qualifier pour la 10ème finale nationale qui se déroulera le samedi 21 février 2015, au Salon International de l’Agriculture à Paris. Suite à cette compétition régionale, les 2 candidats arrivés en tête du classement régional auront ainsi la chance d’espérer conquérir le titre national de Meilleur Jeune Berger 2015, et représenteront avec fierté leur région, face aux 36 autres candidats.
Pour cela, ils devront se soumettre à des épreuves alliant théorie et pratique : L’évaluation de l’état d’engraissement et poids d’agneaux de boucherie, l’appréciation de l’état de santé d’une brebis, le parage des onglons, le tri de brebis avec lecture de boucles électroniques, la manipulation et l’évaluation de l’état corporel, le Quizz en épreuve écrite, la reconnaissance des races.
Pour chaque épreuve, le jury est composé de 2 ou 3 personnes : un éleveur, un technicien et/ou un enseignant agricole. Un président du jury est désigné avant chaque épreuve.
Les Ovinpiades, 10 ans d’un succès grandissant
Chaque année, ils sont environ 750 jeunes élèves de l’enseignement agricole et rural, à tenter leur chance aux sélections départementales et régionales des Ovinpiades des Jeunes Bergers. Toutes les régions de France participent désormais à ce challenge, et depuis 10 ans, le niveau technique de la compétition ne cesse d’augmenter.
Les Ovinpiades, pour susciter des vocations auprès des jeunes
La filière ovine est aujourd’hui caractérisée par une forte demande en main d’œuvre. Pour conserver son niveau de production, elle doit installer entre 8 à 10 000 éleveurs dans la prochaine décennie, et donc plus que doubler le nombre actuel d’installations annuelles. En effet, dans les 10 années à venir, 59% des éleveurs de brebis partiront à la retraite, et ces éleveurs détiennent 44% du cheptel français.
Or, grâce à une conjoncture économique favorable, une installation plus sereine et optimiste est possible ; l’élevage ovin demande un besoin limité en capitaux par rapport à d’autres productions.
Plus d’infos sur : http://ovinpiades.hautetfort.com/