The Burning Fingers est un groupe de rock comme on pouvait en avoir dans les années 70 avec sa touche contemporaine. Il nous propose une musique pleine d’énergie alliant riff et mélodie pour le plaisir des tous.

Tous les groupes ont une histoire. Quelle est la vôtre ? Comment vous êtes vous rencontrés ?

C’est Sébastien, le guitariste, qui est à l’origine du trio. Après une expérience en studio avec un groupe basé à Paris qui mariait le métal, le rock et la musique électro, il a voulu renouer avec ses premières amours : le blues, le rock et… la Stratocaster ! Une fois revenu en Ardèche, d’où il est originaire, il décide tout simplement, fin 2012, de passer une petite annonce sur Oazik (site musical) pour trouver des musiciens afin de former un groupe de blues rock. Suite à cela, Alain l’a contacté pour devenir bassiste, car il déménageait de Belgique pour s’installer définitivement dans le Sud Ardèche. Ils ont tout de suite sympathisé. Cette rencontre fut une aubaine car nous nous sommes aperçus par la suite que c’était surtout le bouche à oreille qui fonctionne surtout pour la musique en Basse Ardèche. Pour Philippe, notre batteur chanteur, on a d’ailleurs eu recours à ce système un peu par hasard : Alain, qui a plutôt une formation jazz, cherchait à créer un autre groupe plutôt jazz et il a fait la connaissance de Philippe qui faisait de la batterie. Finalement, comme The Burning Fingers avait besoin d’un batteur, nous lui avons fait la proposition : il a tout suite accroché au projet blues rock et a intégré le groupe comme batteur, puis comme chanteur claviériste (nous avons été un petit moment en quatuor)  et enfin comme batteur chanteur. Il sait tout faire ! Grand bien lui a pris d’intégrer The Burning Fingers d’ailleurs car il a le grain de voix  bluesy et chaleureux, parfait pour ce style de musique !

Vous venez de trois univers professionnels assez différents mais pourtant la musique vous a réuni. Peut-on dire que la musique rapproche les gens ? En tout cas vous a rapproché…

Oui, c’est évident ! Sébastien est enseignant, Philippe a eu une carrière d’intermittent du spectacle et Alain est auto-entrepreneur. Des métiers bien différents en effet ! Mais aussi des styles différents : Alain et Philippe ont plutôt une formation jazz, tandis que Sébastien vient plutôt de l’école du rock-même s’il a touché au jazz. Mais finalement ces différences se sont révélées être des forces.  La musique n’a pas de frontière et permet de se réunir afin de passer un bon moment. Notre but est avant tout de se faire plaisir et de faire plaisir aux auditeurs (ce qui implique quand même un travail conséquent en amont : répétitions, travail de l’instrument, compositions). Par ailleurs, nous avons des écarts d’âge dans le groupe assez notables, de dix à vingt ans mais que ce soit en répétition, sur scène ou en dehors, nous nous entendons très bien : nous partageons notre expérience musicale sans rivalité et surtout nous regardons dans la même direction quant à l’avenir du groupe et  ses projets.

Ce rapprochement de personnalités très différentes, nous le retrouvons aussi dans le public lors de nos concerts car notre musique touche des générations différentes et des personnes qui viennent d’horizons parfois très éloignés.

Quand on entend le nom de votre groupe on pense tout de suite à de la musique rythmée avec des « guitaristes de feux ». Quel style de musique jouez-vous ?

The Burning Fingers signifient littéralement « les doigts brûlants », il est clair que notre musique n’est pas de tout repos pour nous et cela est volontaire. Au sein du style blues-rock (style que l’on joue donc) nous avons une certaine exigence en matière de tempo, de variété rythmique, etc. Ce style nous permet de jouer des blues lents comme du rock plus rapide et de flirter même avec le funk ou le psychédélique. C’est assez riche et varié, c’est ce qui nous plaît.

Ce style est né, à partir des années soixante, de la volonté de groupes comme The Rolling Stones ou bien Cream (avec Clapton), Canned Heat, Johnny Winter etc. d’adapter les standards blues avec un tempo plus rapide et des sonorités plus musclées, plus rock : c’est un peu de  la « fusion » avant l’heure !

Vous avez beaucoup d’influences anglo-saxonne comme Jimmy Hendrix ou Stevie Ray Vaughan. D’où vous viennent ces influences ?

C’est surtout de Sébastien le guitariste ! Philippe connaissait bien Hendrix car il l’a beaucoup écouté et joué dans sa jeunesse. Alain était moins familier de ce style mais il a tout de suite été enthousiasmé par ces influences-là. En effet, Sébastien qui a fondé le groupe, voulait commencer par faire tourner des reprises de Stevie Ray Vaughan qu’il écoutait depuis des années déjà avec entrain. C’était  un bon défi car ce guitariste, tragiquement disparu dans un accident d’hélicoptère en 1990 (un hélicoptère qu’Eric Clapton a failli prendre d’ailleurs : il a donc échappé à la mort de justesse à cette époque), est reconnu comme étant une « pointure » dans le milieu blues tant pour sa virtuosité à la guitare que par son grain de voix qui rappelle ceux des pionniers du blues.

Hendrix est venu naturellement dans le répertoire et les influences vu que Vaughan était lui-même un grand fan de sa musique (il a repris, entre autres, avec grand succès Little Wing, Voodoo Chile d’Hendrix). Nous écoutons beaucoup aussi les « héritiers » qui ont ravivé récemment la flamme blues rock comme Kenny Wayne Shepherd, Chris Duarte, Philip Sayce et l’excellent Joe Bonamassa, peu connus en France mais qui sont des stars internationales. Sébastien, à force de jouer ce répertoire-là a enrichi son style et a été fortement influencé par ces musiciens dans ses compositions.

Vous vous êtes lancés dans la composition : quels sont les thèmes que vous abordez dans vos morceaux ?

Sébastien a commencé à proposer des compositions au groupe avec timidité car il n’était pas très sûr de lui. Il est difficile de se lancer dans la composition, d’autant plus lorsqu’on écrit la musique et les paroles en toute intimité, sans regard extérieur. L’accueil du groupe a été très chaleureux et nous avons tout de suite travaillé le premier morceau (This is my rule) pour le faire évoluer : ce qui l’a encouragé à continuer. Les premiers morceaux sonnaient très blues et parlaient du quotidien contemporain ou alors de l’esclavage dans les champs de coton (Long Way from home). D’autres sont plus littéraires et parlent de la tour de Babel  ou bien de la fugue de Rimbaud! En 2013, Sébastien a eu un grave accident sur l’autoroute, dont il est heureusement sorti indemne : suite à cela sont nés beaucoup de morceaux tournant autour du thème de la route (Highway to love, Ride, Nails on the road…), considérée littéralement ou comme une métaphore de la vie avec ses embûches et ses succès. Il s’inspire également de séries comme Breaking Bad (Mr. White)…

Philippe qui est également compositeur s’est aussi mis à proposer des morceaux qui marchent très bien auprès du public. Le groupe parle librement des compositions et même si Sébastien garde une ligne directrice, l’évolution des morceaux se fait de manière collégiale, chacun pouvant apporter des modifications estimées nécessaires.

En 2016, vous avez fait Les Rocktambules de Rousson ? Est-ce une ambiance que vous affectionnez ?

Tout à fait ! Notre groupe a eu la chance d’être sélectionné pour ses compositions dans le cadre du tremplin rock du festival des Rocktambules qui s’est déroulé fin juillet sur trois jours. C’était le vendredi, le set était plutôt court et il faisait une chaleur torride même après 20h : nous sommes passés juste avant Le Trottoir d’en face et Massilia Sound System qui ont drainé pas mal de monde. C’était assez intense car bref mais  très plaisant et on avait un peu l’impression d’être dans un petit Woodstock (sans la boue !).

Comment peut-on vous écouter ? Nous savons que vous êtes allez faire un tour à Kaz Kabar pour vous faire entendre et même plus. 

Nous avons enregistré quelques compositions lors de notre passage dans cette salle de concert.  Un EP 6 titres intitulé Live at Kazkabar est donc disponible. On peut se le procurer sur notre site « officiel » ou lors de nos concerts. Nous proposons des extraits sur notre site internet ou alors sur le site Reverbnation.

Un album en préparation ? 

En effet, nous sommes en train de préparer l’enregistrement d’un album studio 11 titres. On espère après le diffuser sur un support physique (CD) et éventuellement sur différentes plateformes sous un format numérique. Mais ne brûlons pas les étapes : place d’abord à l’enregistrement en 2017 si tout va bien !

Plus d’informations :
Site internet officiel : http://theburningfingers.e-monsite.com/https://www.facebook.com/theburningfingers/
Page Facebook : https://www.facebook.com/theburningfingers/
Reverbnation : https://www.reverbnation.com/theburningfingers

Discographie

Ride

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