Les cigales chantent et le vent est présent sur le site du Crussol Festival pour la deuxième soirée de concert. Zaz a pris le temps, en fin d’après-midi de descendre au village citoyen afin de discuter avec les personnes tenant les stands. Elle remonte quelques minutes avant le début de la prestation du premier artiste.
Billet d’humeur pour bien démarrer
En ce dimanche 8 juillet, c’est Billet d’humeur qui commence. Plusieurs minutes avant le début de leur prestation, le groupe ronge son frein sous la tonnelle noire en bordure de scène. Bien à l’heure, le groupe déboule sur scène pour partager avec le public sa bonne humeur. Ils viennent de Paris et sortent leur premier album à l’automne prochain. Inventeur du style pop vocale-électro , c’est le démarreur idéal pour échauffer le public. Bondissant sur scène, ils sont aussi très drôles. Après avoir fait chanter au public le jingle du groupe (qui contient le nom du groupe bien sûr), ils invitent le public à liker la page du groupe puisqu’il en connait désormais le nom. Le courant passe bien entre le public et le groupe et sur de nombreuses chansons le public frappe dans ses mains. Cette première prestation durera une trentaine de minutes avant de laisser la place à la Dame Blanche. A la fin de leur show, ils prennent une photo avec le public en fond.
De l’énergie à revendre en ce deuxième jour
Mais le groupe parisien ne veut pas quitter totalement son public et on le retrouve dans les abords de la scène afin de signer des autographes et prendre des photos. Les stylos ne marchent pas toujours très bien mais à force de persévérance tout fini par se faire. Zaz, la veille, avait longuement parlé de la Dame Blanche. Elle avait raconté avoir pris une claque lors de sa découverte sur scène. Originaire de Cuba elle est aussi très énergique. Un trio totalement étonnant mélangeant, une batterie, des sons hip-hop et électro et surtout une flûte traversière que la chanteuse dépose de temps à autre devant elle. Les festivaliers sont bien dans la fosse et dansent alors que le soleil commence à disparaitre. Mais comme l’avait dit le groupe précédent, toutes les bonnes choses ont une fin et le public va voir la chanteuse avec son turban rose et sa jupe blanche en terminer pour que Amadou et Mariam puissent prendre possession des lieux.
Là aussi, la Dame Blanche ne veut pas vraiment partir tout suite. Elle profite de quelques instants pour poser, flûte à la main, avec ses fans du jour. Pendant ce temps on prépare la suite pour ceux qui ont reçu la victoire de la musique dans la catégorie reggae ragga world en 2005. Contrairement à la veille, aucun retard n’a été pris par aucun artiste pour l’instant. Le duo arrive donc normalement sur scène à 20h50. Leur arrivée sur scène se fait sur une introduction musicale et surtout un tonnerre d’applaudissements. Après un micro incident technique, le couple invite le public à faire la fête. Un tour de chant avec entre autre «Je pense à toi» qui termine par le tube «Dimanche à Bamako» qui leur a permis d’être connu en France.
Claudio Capéo très attendu
La nuit est définitivement tombée sur le site du Crussol et l’on a droit à un petit discours de remerciements de la part de Jacques Dubay, président de la Communauté de communes. Un moment court pour remercier le public, les bénévoles d’être là et la profonde envie de l’équipe locale et celle de Zaz d’ancrer le festival dans la durée. Mais très vite il laisse la place à l’artiste le plus attendu de la soirée : Claudio Capéo. L’artiste alsasien arrive sur scène et commence par «Comment ça va ? » histoire de prendre la température du public. Très joueur sur scène, il prend son temps, parce qu’il faut prendre le temps de se faire du bien. Il dialogue, blague avec les musiciens et le public. L’énergie est communicative et le public l’accompagne dans ses chansons soit par la parole soit en frappant dans leurs mains. Toutes ses chansons les plus connues sont là bien sûr comme «Un homme debout», «Riche», «Dis le moi». Le public a même droit à sa chanson avec le mot amour. Une chanson qui se veut comme une déclaration d’amour du chanteur à son public. Une prestation fort appréciée par les festivaliers mais le groupe doit quitter déjà la scène. Mais ils reviennent rapidement pour un dernier rappel avant de partir dans la nuit.
En fin de soirée, c’est Captain Cumbia qui accompagne les derniers fêtards à danser. Un spécialiste de la Cumbia colombienne, mexicaine, amazonienne et argentine et du hip-hop. Cela donne un joli mélange que les festivaliers restants semblent apprécier. Il est tard pour nous et nous laissons la deuxième soirée du Crussol Festival doucement se terminer. Nous espérons vous donner rendez-vous l’année prochaine.