Le rallye Monte-Carlo est une épreuve sportive automobile créé en 1911 par l’Automobile Club de Monaco. Il a fait parti du circuit World Rally Championship (WRC) et Intercontinental Rally Championship (IRC). Ce rallye a marqué le département de l’Ardèche grâce à des spéciales mythiques.

Histoire du rallye Monte-Carlo

A son origine, le but du rallye était d’attirer la jet-set européenne et concurrencer le festival de Nice. Les participants devaient rejoindre la ville de Monaco depuis la ville de départ où ils s’étaient inscrits. Le règlement n’était pas le même qu’aujourd’hui puisque de nombreux paramètres entraient en jeu pour désigner le vainqueur de l’épreuve : distance parcourue, vitesse moyenne, nombre de bagages et de passagers transportés, confort et état de la voiture. Le concurrent ayant remporté la première édition est français : il s’appelle Henri Rougier et pilotait une Turcat-Mery 25HP.

En 1964, le règlement change et c’est le cumul du temps des spéciales qui déterminera à l’avenir le vainqueur du rallye. On parle désormais de temps scratch avec l’apparition des pilotes « d’ usine ».

Le mode de classement change

Le rallye adoptera un nouveau mode de fonctionnement au début des années 1970 se découpant en 4 étapes :

  • Un parcours de concentration : chaque concurrent est appelé à rejoindre la ville de départ du rallye.
  • Un parcours de classement
  • Un parcours commun
  • Un parcours final

Ce mode de fonctionnement va durer pendant 25 ans. Le rallye rejoint le circuit WRC en 1973.

En 1990 la FIA change la donne

Au début des années 1990, la FIA (Fédération International de l’Automobile) redéfinit les règles du rallye pour que ce sport populaire ne fasse prendre aucun risque aux concurrents comme aux spectateurs. Le Monte-Carlo est alors obligé de revoir sa copie et faire de nombreux aménagements. Le premier est la suppression du parcours de concentration. Le deuxième est le regroupement des étapes autour de parc d’un parc d’assistance unique avec chronométrage des temps de liaisons. Le troisième est la modification du parcours lui-même : fini l’épreuve en ligne (style Tour de France cycliste) et la concentration maximums des spéciales pour éviter les déplacements des spectateurs.

Un nouveau règlement en 2005 sur le circuit WRC

En 2005, le règlement de la FIA change et impose un parc unique d’assistance, enlevant beaucoup de l’intérêt du rallye Monte-Carlo en le recentrant sur certaines régions. C’est pour cette raison que le rallye ne pourra plus combiner toutes les épreuves mythiques du rallye et que l’étape du col du Turini sera difficile à placer sur les tracés du WRC. De 2009 à 2011, le rallye rejoindra l’IRC : cela permettra un retour de l’épreuve du col du Turini car les règles de l’IRC sont moins strictes.
En 2012, le rallye Monte-Carlo retrouve l’élite mondiale et sa place en tant que première manche des rallyes WRC.

Le mythique col du Turini

Le col du Turini culmine à 1604m dans les Alpes du Sud. Le lieu est très propice à la pratique du rallye puisque les routes sont sinueuses et comportent des épingles à cheveux. De plus, même si le panorama est magnifique avec des points de vue sur la Mer Méditerranée. Il sera par la suite beaucoup plus difficile d’inclure le col aux spéciales suite à l’adoption du parc unique d’assistance.

Le rallye Monte-Carlo et l’Ardèche

Tout d’abord depuis quelques années les ardéchois sont supporters du « régional de l’étape ». Jean-Marie Cuoq est un pilote ardéchois né à Borée le 21 septembre 1968. En janvier 2007, il participe au 75ème rallye Monte-Carlo et se frotte au cador pour le retour du rallye WRC en Ardèche. Il terminera 9ème du rallye s’adjugeant le 6eme temps scratch dans la spéciale de Saint-Bonnet et le 3ème dans la spéciale de nuit Saint-Martial / Chambon Bélac.

Mais si le rallye Monte-Carlo est si populaire en Ardèche c’est parce qu’il se déroule sur les routes sinueuses des montagnes ardéchoises. Burzet, Lamastre et Lachamp-Raphaelle ont été le théâtre de spectaculaires spéciales dont certaines ce sont passées sous la neige et de nuit. Un régal pour les yeux des spectateurs.

Records en catégorie WRC

7 victoires : Sébastien Loeb
5 victoires : Sébastien Ogier
4 victoires : Jean Trévoux, Sandro Munari, Walter Röhrl, Tommi Mäkinen
3 victoires : Didier Auriol, Carlos Sainz

Liens

http://www.acm.mc